Marathon de Boston 2018 | Mon expérience

Après 14 semaines d’entrainements, me voici à Boston pour une troisième fois consécutive. Sûrement la plus difficile de toute car la température s'annonce pas clémente. Ce que tous les coureurs n’espèrent pas vivre un jour : des rafales de vent jusqu’à 70km/hre, pluie intense voire torrentielle et -2C. Tout ce cocktail météo est prévu pour 10h25 soit l'heure de mon départ.

Avant mon départ pour Boston, j'ai pris la décision de m’acheter une casquette imperméable, des gants avec un enveloppe hydrofuge et faire un traitement contre la pluie sur les deux vestes que j’allais porter.


Le matin, je me suis habillé d’une veste NB sans manche directement sur mon chandail 80% en laine de mérinos et d’une veste Under Armour à manches longues pour faire obstacles à la pluie torrentielle qui s’annonçait. Ce fut une excellente décision puisque je n’ai jamais eu froid pendant ma course.

Malgré la mauvaise température, j'ai décidé de ne pas changer mon plan et de partir au pace prévu. Même plan que l’an dernier, qui était de courir mon premier demi sous la barre de 1h35m et essayer de suivre des coureurs de près pour me bloquer des vents. Je vous dirais que ça très bien fonctionné.

J'ai ralenti pour la première fois au Collège de Wellesley, pour embrasser une fille. Il parait qu’elles vont réussir leurs études si elles réussissent à donner un kiss à un coureur! J'ai fini mon premier demi en 1h35m00sec. Comme l’an passé, à partir de 22ème km j'ai ralenti de 10 secondes par kilomètre pour pouvoir attaquer les arrogantes Hill de Newton (trois montées entre le 27ème et 34ième km). J'ai réussi les hills sans trop être amoché.

Ça se poursuit avec une longue descente jusqu’à Boston. Elle était de plus en plus pénible à cause du couloir de vent et à la pluie qui s’intensifiait. Je dirais même une pluie diluvienne.

Au loin, j'ai vu la fameuse pancarte de CITGO qui nous annonce que nous sommes à 2 km de l’arrivée, j'ai tenu le coup. Je suis arrivé sur Boylston street, une ligne droite de 800m jusqu’à l’arrivée. J'ai augmenté légèrement ma vitesse, j’ai aperçu le cadran qui indiquait 3h15m et quelques secondes. À ma grande surprise, j’avais des chances de battre mon meilleur temps à Boston. J’ai tout donné en dépassant plusieurs coureurs. Résultat : un PB par 30 secondes! Eh bien!

J’ai jamais été aussi heureux de finir un marathon. Merci à Martine Lapierre, ma conjointe des 25 dernières années, d’avoir été à mes côtés. Martine, tu m’as réchauffé à toute les fois que mes pensées étaient dirigées vers toi. Félicitations à mes amis Normand F., Martine D., Martin M. et Bernice P. P. pour avoir complété leur marathon. On est fait fort les Québécois!





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