Marathon de Boston | Ma quatrième participation


Déjà mon quatrième Marathon de Boston. J’avais très hâte d’y participer puisque mon gendre Matthieu Pelard s’était qualifié l’année dernière.


Nous sommes sept membres de ma famille qui se sont déplacés cette année, une première pour moi! Nous avons loué une magnifique maison à Hingham avec AirBNB. 

Après une bonne nuit de sommeil, je prends un bon déjeuner avec Matthieu et me prépare pour le départ vers Hopkinton. Il y a une heure de route à faire. Nous prenons un autobus qui nous amène à l’école où se situe le village des athlètes. Matthieu me laisse à 9h20 pour se rendre au départ, moi je pars avec mon corral à 9h45.

Je suis au départ, il reste deux minutes avant le coup de fusil, j’enlève mon kangourou et pantalon de sport qui me tenaient bien au chaud, merci Village des valeurs! Le départ est donné et comme d’habitude, pour les premiers kilomètres, nous sommes tassés comme des sardines. Je reste au milieu pendant les premiers dix kilomètres pour ne pas me faire tasser par ceux qui vont prendre de l’eau ou du Gatorade. J’ai une bouteille d’eau dans les mains pour bien m’hydrater pendant les premiers kilomètres. Mes quinze premiers kilomètres se passent bien, je réussis à garder un pace qui tourne autour de 4m25/4m30 du kilomètre. À partir du seizième kilomètre, mes jambes commencent à me parler. Je sens déjà que mes sept dernières semaines d’entraînement au ralenti, dû à une inflammation du périoste, vont me rendre la course plus pénible. Je prends la décision qu’au demi j’allais ralentir. Aucune douleur au périoste pendant le premier demi mais les jambes sont lourdes et je n’arrive pas à stabiliser ma respiration. Comme lors de mes derniers marathons, je suis incapable de prendre mes gels, un problème que je dois absolument régler très rapidement. Je continue à courir. Martine et mon fils Charles m’attendent au vingt-septième kilomètre. Je m’arrête pour leur faire une accolade, je leur annonce que les quinze derniers kilomètres vont être pénibles. 

Au vingt-huitième kilomètre, j’arrête dix minutes à une tente médicale pour me faire masser les jambes. Une erreur monumentale car en plus de perdre dix minutes, j’ai eu beaucoup de difficulté à repartir. Je revois Martine et Charles au trente-septième kilomètre, je m’arrête et repars péniblement. Ils courent cent mètres avec moi pour m’encourager.

Le reste du parcours a été un mélange de course et marche. Rendu sur Boylston Street, qui nous amène au finish line, je réussis à trouver l’énergie pour courir jusqu’au bout de ce mythique 42.2 km. 

J'ai finalement croisé la ligne d'arrivée avec un temps de 3h43. C'est loin d'être mon meilleur temps. Plusieurs facteurs expliquent cette contre performance de ma part. Pour commencer, j’ai pris deux pauses de course dans les sept dernières semaines d'entrainement. La première pause a duré douze jours et l'autre neuf jours. En plus, j’ai dû sauter de plusieurs entrainements par souci de ne pas aggraver la périostite tibiale. Deuxièmement, je n'ai pas fait ma longue distance de 32 km et pour finir mon poids était de dix livres supérieur à mon poids normal lors d’un départ. Je savais que cet ensemble de facteurs n'était pas gagnant en partant, mais j'ai quand même voulu participer à ce marathon mythique pour une quatrième fois.

À titre d'information, j'ai terminé le Marathon de Boston en 3h29 en 2016 et en 3h16 en 2017 et 2018. 


Tout le long du parcours nous sommes encouragés par des milliers de supporteurs et je les remercie du fond du cœur. Pendant que je marchais, ils m’ont encouragé à me rendre jusqu’au bout. J’ai reçu des tapes dans le dos et des high fives à profusion! 

Au-delà du résultat, il y a eu le bonheur de passer le week-end en famille.  Pour la première fois, mon garçon m’accompagnait à un de mes marathons. Merci Charles de m’avoir suivi dans cette belle aventure. Nous avons eu le plaisir d’assister à un match de baseball professionnel, les Red Sox de Boston contre les Orioles de Baltimore au Fenway Park inauguré le 20 avril 1912.




J’ai eu le privilège de partager de bons repas, de belles discussions et de beaux moments avec la famille dans cette magnifique maison style Cape Cop. Merci ma belle Martine pour ta présence si rassurante, cela fait partie de mon équilibre de vie de coureur, I love you!

Les blessures font parties de la vie d’un coureur, il faut être à l’écoute de son corps et savoir s’entourer de professionnels qui seront nous guider dans la réussite de notre défi. Merci coach Éric d’avoir planifié mes entraînements malgré mes arrêts fréquents dû à ma blessure. Merci Pierre-Luc Gosselin de Physio-Forme pour tes bons soins et tes bons conseils. Merci Claude, massothérapeute pour ton massage d’avant marathon.

Merci aussi à ma famille, Marie-Ève, Oliva, Matthieu et Emmanuelle. Je vous aime d'amour!



Boston à l’an prochain!


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